La pollution et le changement climatique ne sont pas les seuls facteurs affectant les écosystèmes de notre planète. Une nouvelle étude internationale indique que la perte de biodiversité serait également un facteur dominant. Les résultats, présentés dans la revue Nature, mettent en évidence le besoin d'actions aux niveaux local, national et international pour sauvegarder la biodiversité.
«La perte de diversité biologique due aux extinctions d'espèces aura des impacts importants sur notre planète, et nous ferions mieux de nous y préparer», commente l'un des auteurs de l'étude, le professeur Bradley Cardinale de la faculté de ressources naturelles et de l'environnement de l'université du Michigan, aux États-Unis. «Ces extinctions peuvent faire partie des cinq facteurs les plus importants du changement mondial.»
les scientifiques s'inquiètent de plus en plus que les taux de croissance des extinctions modernes aient affaibli la capacité de Mère Nature à offrir ses services et ses produits, dont un climat stable, une eau propre et des aliments.
Les nouveaux résultats scientifiques montrent que la future perte d'espèces a le potentiel de réduire la production végétale de la même manière que le font le réchauffement planétaire et la pollution.