samedi 19 mai 2012

Réintroduction de gypaètes barbus en Italie



Le samedi 19 mai est le jour de l'ouverture de la Fête des Parcs à travers toute l'Europe pour une semaine célébrant la création des premières aires protégées. A cette occasion, aura lieu le 20ème laché de gypaètes barbus.

Dans la vallée de la Barra, dans la matinée, aura lieu le 20ème lâcher de gypaètes barbus de l'aire protégée regroupant le Parc National  du Mercantour (France) et le Parco Naturale Alpi Marittime (Italie). Cette opération a le soutien de la Fondation Prince Albert II de Monaco et le patronage de la Fondation pour la Conservation du Vautour. Les protagonistes de l'événement seront les "Junior Ranger" : garçons de la Vallée Gesso qui participent à un Europarc, projet visant à renforcer les liens entre les résidents et les aires protégées. Ils apporteront les oiseaux dans les nids, où ces jeunes vautours resteront jusqu'au moment de prendre leur envol.

Une étude découvre le lien entre les langues et les régions de haute biodiversité



La Terre abrite certaines des régions linguistiques les plus diverses, qui se trouvent dans les zones de biodiversité sauvage importantes, comme le démontre une nouvelle étude anglo-américaine. Présentés dans la revue PNAS, les résultats suggèrent que près de 70% de toutes les langues ont trouvé une niche dans ces régions. L'étude met en lumière les vies des résidents de ces régions et introduit de nouvelles informations sur la conservation de cette biodiversité. 

Les scientifiques ont observé que les habitats naturels intacts de 35 zones sensibles contenaient plus de 50% des plantes vasculaires mondiales et 43% des espèces de vertébrés terrestres. En général, 3202 langues, ou pratiquement la moitié des langues parlées, se retrouvent dans ces 35 zones.

Se penchant notamment sur 5 zones de biodiversité sauvage élevée, qui représentent plus de 6% de la surface de la planète et abrite 17% des plantes vasculaires et 6% des espèces vertébrés terrestres, les chercheurs ont identifié 1622 langues. Le caractère unique de ces langues les rend vulnérables et renforce leur risque d'extinction.

Quand nous perdons de la diversité linguistique, nous perdons plusieurs petits groupes vivant d'économie traditionnelle. Les langues indigènes sont souvent remplacées par celles associées à une économie moderne industrielle accompagnée par d'autres changements.

Dans de nombreux cas, il semble que les causes provoquant la disparition des espèces entraînent la disparition des langues. 

Ces travaux scientifiques aideront d'autres à approfondir le lien entre la diversité biologique et la diversité culturelle/linguistique.

La perte de biodiversité constituerait une menace importante à la croissance végétale



La pollution et le changement climatique ne sont pas les seuls facteurs affectant les écosystèmes de notre planète. Une nouvelle étude internationale indique que la perte de biodiversité serait également un facteur dominant. Les résultats, présentés dans la revue Nature, mettent en évidence le besoin d'actions aux niveaux local, national et international pour sauvegarder la biodiversité.

«La perte de diversité biologique due aux extinctions d'espèces aura des impacts importants sur notre planète, et nous ferions mieux de nous y préparer», commente l'un des auteurs de l'étude, le professeur Bradley Cardinale de la faculté de ressources naturelles et de l'environnement de l'université du Michigan, aux États-Unis. «Ces extinctions peuvent faire partie des cinq facteurs les plus importants du changement mondial.»

les scientifiques s'inquiètent de plus en plus que les taux de croissance des extinctions modernes aient affaibli la capacité de Mère Nature à offrir ses services et ses produits, dont un climat stable, une eau propre et des aliments.

Les nouveaux résultats scientifiques montrent que la future perte d'espèces a le potentiel de réduire la production végétale de la même manière que le font le réchauffement planétaire et la pollution.

Biodiversité et collectivités locales


Biodiversité : les collectivités cèdent à l'appel du recensement
Pour renforcer l'intégration de la biodiversité dans leurs politiques locales de nombreuses collectivités réalisent des inventaires de la faune et de la flore. En s'appuyant le plus souvent sur les savoir-faire locaux.