Dans un communiqué du 24 juin, des associations (Parmi lesquelles le Comité de liaison énergies renouvelables, France nature environnement, WWF, Greenpeace, ou encore la Ligue de protection des oiseaux) soutiennent le développement de l’énergie solaire photovoltaïque « en tant qu’alternative durable aux énergies fossiles et fissiles ».
Il est essentiel, pour ces associations, de mobiliser la filière du solaire afin de remplir l’objectif d’au moins 23 % d’énergies renouvelables dans la consommation énergétique finale française d’ici 2020.
Pour appliquer cette technologie, l’intégration au bâti est une priorité. Mais il ne faut pas négliger les parcs photovoltaïques au sol, qui permettent « de réaliser des économies d’échelle significatives en comparaison des panneaux posés en toiture, les surfaces des installations réalisées au sol étant généralement plus importantes et d’accès plus aisé».
La filière photovoltaïque reste aujourd’hui très coûteuse, les parcs au sol offrent donc l’opportunité d’un développement rapide réduisant les coûts.
Mais les impacts de cette filière sur l’environnement ne sont pas négligeables : biodiversité touchée par la destruction des milieux naturels et par le cloisonnement des parcs (qui conduit à une rupture de la continuité écologique), artificialisation des sols, impacts sur le paysage. Les effets peuvent également se faire sentir sur l’économie locale, par la concurrence d’usage des sols avec les terres agricoles. Les associations attendent donc qu’un cadre soit fixé pour déterminer les meilleures pratiques applicables aux parcs solaires au sol.
Quelques préconisations pour encadrer la filière sont proposées. « La collectivité doit mener des réflexions parallèles sur les consommations de son territoire, sur les moyens de les réduire (sobriété, efficacité) et sur la production d’énergie locale renouvelable ». Les projets doivent faire l’objet d’une concertation et d’une élaboration participative avec les acteurs du territoire (élus, agriculteurs, associations de protection de l’environnement, entreprises, habitants…).
Reste le problème de l’artificialisation des sols. Ce phénomène inquiétant, dû à l’étalement urbain, grignote les surfaces agricoles. C’est pourquoi les associations attirent l’attention sur la nécessité de soumettre tout projet de parc photovoltaïque à des études d’impact. Celles-ci doivent comporter « des volets détaillés sur la valeur écologique et agronomique des sols et sur l’articulation du projet avec les activités agricoles locales ». L’installation de parcs au sol ne doit donner lieu à aucune destruction de forêt, prévient le communiqué.
Pour préserver la biodiversité, il faudra éviter l’utilisation des espaces naturels et privilégier des lieux à faible valeur écologique. Là aussi, des études d’impact initiales « strictement menées et contenant des inventaires naturalistes complets doivent permettre de prendre les bonnes décisions sur les lieux d’implantation ».
Les associations soulignent le fait que la production photovoltaïque est compatible avec d’autres activités, et qu’il peut être envisagé de les combiner. Par exemple : dépollution des sols, pâturage, apiculture, viticulture, maraîchage, ou toute autre activité compatible avec la présence de panneaux au sol dans un espace clôturé.
Enfin, pour les défenseurs de la nature, les installations au sol ne doivent pas être irréversibles.
ENDEMYS est un bureau d'études et de conseils visant à proposer aux acteurs publics et privés de l'environnement et du développement local, les compétences nécessaires à leurs projets et programmes d'actions. Endemys vous accompagne pour la réalisation des dossiers règlementaires relatifs au code de l'environnement : étude d'impact environnementale, étude d'incidence natura 2000, notice d'impact, demande d'autorisation de défrichement,...
samedi 31 juillet 2010
mardi 13 juillet 2010
Le programme de l’éolien en mer va s’accélérer
Jean-Louis Borloo a présenté mercredi 5 mai 2010 en Conseil des ministres une communication relative au programme de développement de l’éolien en mer du Grenelle Environnement. Avec comme objectif : une puissance totale de 6.000 mégawatts à l’horizon 2020.
Le «programme de développement de l’éolien en mer du Grenelle Environnement» illustre ainsi la «croissance verte» dans laquelle notre pays s’est engagé, grâce au Grenelle Environnement ; il se décline autour des trois axes suivants :
Axe n°1 : Une planification concertée :
Au printemps 2009, le Gouvernement a demandé aux préfets des régions Bretagne, Pays de la Loire, Haute-Normandie, Aquitaine et Provence-Alpes-Côte d’Azur de mettre en place, pour chaque façade maritime, une instance de concertation et de planification, rassemblant l’ensemble des parties prenantes. Ces travaux permettront au Gouvernement d’annoncer dans les toutes prochaines semaines la sélection d’une dizaine de «zones propices» dans lesquelles l’éolien en mer sera développé.
Axe n°2 : Un cadre réglementaire simplifié :
Dès l’adoption du projet de loi portant engagement national pour l’environnement («Grenelle 2»), les procédures applicables à l’éolien en mer seront très nettement simplifiées, et la gestion du raccordement des éoliennes en mer au réseau électrique pourra être optimisée.
Axe n°3 : Des appels d’offres destinés à susciter l’émergence d’une nouvelle industrie « verte » créatrice d’emplois :
Le Gouvernement lancera à partir du mois d’octobre 2010 une première série d’appels d’offres visant l’implantation de 3 000 MW dans les zones identifiées comme propices à l’issue de la démarche de planification et de concertation menée ces derniers mois. Les projets seront sélectionnés au troisième trimestre 2011 sur la base du prix d’achat de l’électricité proposé et du délai de mise en service des installations.
Le «programme de développement de l’éolien en mer du Grenelle Environnement» illustre ainsi la «croissance verte» dans laquelle notre pays s’est engagé, grâce au Grenelle Environnement ; il se décline autour des trois axes suivants :
Axe n°1 : Une planification concertée :
Au printemps 2009, le Gouvernement a demandé aux préfets des régions Bretagne, Pays de la Loire, Haute-Normandie, Aquitaine et Provence-Alpes-Côte d’Azur de mettre en place, pour chaque façade maritime, une instance de concertation et de planification, rassemblant l’ensemble des parties prenantes. Ces travaux permettront au Gouvernement d’annoncer dans les toutes prochaines semaines la sélection d’une dizaine de «zones propices» dans lesquelles l’éolien en mer sera développé.
Axe n°2 : Un cadre réglementaire simplifié :
Dès l’adoption du projet de loi portant engagement national pour l’environnement («Grenelle 2»), les procédures applicables à l’éolien en mer seront très nettement simplifiées, et la gestion du raccordement des éoliennes en mer au réseau électrique pourra être optimisée.
Axe n°3 : Des appels d’offres destinés à susciter l’émergence d’une nouvelle industrie « verte » créatrice d’emplois :
Le Gouvernement lancera à partir du mois d’octobre 2010 une première série d’appels d’offres visant l’implantation de 3 000 MW dans les zones identifiées comme propices à l’issue de la démarche de planification et de concertation menée ces derniers mois. Les projets seront sélectionnés au troisième trimestre 2011 sur la base du prix d’achat de l’électricité proposé et du délai de mise en service des installations.
Volet écologique de l'étude d'impact du projet de construction du Pont du Liamone, Corse, France
Le cabinet ENDEMYS a été choisi par le Conseil Général de Corse du Sud pour réaliser le volet écologique de l'étude d'impact environnementale du projet de construction du nouveau pont du Liamone.
Etude d'incidence Natura 2000
Le conseil Général 2A a mandaté le consortium composé des cabinets EGIS EAU et ENDEMYS pour la réalisation des dossiers règlementaires environnementaux du projet d’aménagement d’un passage à gué sur la RD68 – pont de l’Oso.
Ce projet est situé dans le site Natura 2000 n°FR9400615 «Delta de l’Oso, Punta di Benedettu et Mura dell’Unda». A ce titre il est soumis à étude d'incidence Natura 2000, dont est chargé ENDEMYS.
Ce projet est situé dans le site Natura 2000 n°FR9400615 «Delta de l’Oso, Punta di Benedettu et Mura dell’Unda». A ce titre il est soumis à étude d'incidence Natura 2000, dont est chargé ENDEMYS.
Notice d'impact d'une demande d'autorisation de défrichement
Endemys réalise une notice d'impact environnementale d'un dossier de demande d'autorisation de défrichement dans le cadre d'un projet d'aménagement d'un lotissement en Balagne.
Diagnostic écologique d'un projet d'aménagement de lots commerciaux
Endemys vient de terminer un diagnostic écologique simplifié dans le cadre du développement d'un projet d'aménagement de lots commerciaux dans une zone industrielle en Corse.
Dossiers d'Impact Environnementaux d'un projet de refection de lignes électriques haute-tension
Endemys a réalisé les Dossiers d'Impact Environnementaux d'un projet de réfection de 2 lignes électriques haute-tension d'une longueur cumulée de 17 km.
Étude réalisée pour EDF.
Étude réalisée pour EDF.
Inscription à :
Articles (Atom)